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La valise du confiné et son matériel de survie - épisode 2 : les livres

Publié par - 3 mai 2020

Catégorie(s): Sorties DVD/BR/Livres

Nous suivons notre scénario improbable : un confinement de chacun décrété pour des raisons sanitaires et pour une durée indéterminée. Nous avons imaginé avoir reçu une seconde directive. Elle correspond d'ailleurs parfaitement aux souhaits formulés par de nombreux rédacteurs de Splitscreen-review : la possibilité de prendre avec soi 10 livres. Entre images et lectures, aurons-nous le temps de parcourir tout ce que nous souhaitons emporter/conserver ? Notre santé mentale sera t-elle préservée ? En tout cas, voici quelques pistes de lectures qui pourraient intéresser nos lecteurs et qui, en creux, contribuent à dresser un portrait des membres de la rédaction qui ne demande qu'à se compléter au fil des listes que nous impose cette mise à l'écart sociale.

À très vite pour d'autres évasions liées aux phénomènes culturels qui nous intéressent dans ces pages.

Amandine Brouillard

Pour ce confinement (dont la durée reste abstraite), je prendrais volontiers avec moi :
1. dictionnaire français-anglais (histoire de perfectionner la langue)
2. Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry (un livre que j'apprécie particulièrement et que je relis très souvent)
3. L'écume des jours de Boris Vian
4. La Guerre des Clans d'Erin Hunter (un livre que j'avais lu enfant)
5. Un carnet de coloriage type La Forêt Enchantée de Johanna Basford (très apaisant surtout en tant de confinement)
6. La Bougainvillée de Fanny Deschamps
7. Tim Burton, entretiens avec Mark Salisbury de Mark Salisbury
8. Lighting & rendering - Second Edition de Jeremy Birn
9. Un livre de recette type Gâteaux gourmands et faciles avec Cake Factory de Juliette Lalbaltry
10. La Ligne verte de Stephen King
Splitscreen-review Couverture de Tim Burton de Mark Salisbury

Denis Oeuillet

Un barrage contre le Pacifique / Marguerite Duras.
L'insoutenable légèreté de l’être / Milan Kundera
La ferme des animaux / George Orwell
L’image mouvement / Gilles Deleuze
l’Étranger / Albert Camus
Le vieil homme et la mer / Ernest Hemingway
Fables de La Fontaine
Lolita / Vladimir Nabokov
Portrait de femme / Henry James
De sang froid / Truman Capote
Splitscreen-review Couverture de De sang froid de Truman Capote

Eric Scheiber

Le meilleur moyen de choisir dix livres parmi ceux qui figurent dans sa bibliothèque, c'est de se poser une question simple : Pourquoi j'aime lire ?

Pour commencer, dans mon cas personnel, il y a la soif d'aventure. Les mots peuvent dépeindre des lieux incroyables et des héros au caractère bien trempé qui sont plongés dans une épopée dont on veut connaître chaque épreuve. Le Monde Perdu de Sir Arthur Conan Doyle me vient en tête avec ses jungles où se cachent de terribles dinosaures et qu'explore l'intrépide Professeur Challenger. Dans le style, côté français, Jules Verne s'impose avec son Voyage au centre de la terre où les Lindenbrock affrontent mille dangers au nom de la science. Une certaine vision fantasmée de l'espace infini est également un cadre propice à l'épopée. Aussi l'un des pionniers de ce style, Edgar Rice Burroughs, peut nous y entraîner avec son célèbre Cycle de Mars.

Certains auteurs manient les mots pour décrire l'inimaginable et faire naître l'émerveillement. Cela peut être pour décrire des êtres féériques et des mondes nouveaux dans le but affirmé de quitter le nôtre. L'auteur irlandais Lord Dunsany tentait d'ouvrir cette porte avec son Livre des Merveilles. À l'autre extrémité de ce spectre poétique, il y a le célèbre Howard Phillips Lovecraft qui préférait susciter l'horreur. Son Œuvre Complète, plutôt qu'ouvrir une porte vers l'ailleurs, fait habiter les recoins sombre de la réalité de créatures si abjectes et incompréhensibles qu'elles rappellent à l'homme son insignifiance.

Les mots, on se plaît aussi à voir les auteurs jouer avec. Ce qui entraîne le rire et l'admiration pour ces acrobates de la langue. Je pense alors à Edmond Rostand et à la verve extraordinaire de son fameux Cyrano de Bergerac. Mais nul besoin de grande pièce de théâtre pour s'amuser avec les lettres. Sylvain Tesson regroupe un essaim de phrases fines dans son recueil Aphorismes et autres pensées sauvages.

Enfin, lire c'est aussi découvrir la pensée et les mythes des peuples et, à travers eux, l'universel. Joseph Campbell démontre l'existence de ce socle inconscient commun dans son livre, référence depuis plus d'un demi-siècle, sur Le héros au mille et un visage. Et une fois la structure de ce mono-mythe en tête, il est bon de nourrir son imaginaire avec le Dictionnaire des Symboles. Ouvrage dans lequel les nombreux partenaires de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant ont rassemblé nombre d'histoires du monde entier. Une fois l'esprit rempli, il est bon de le vider avec le Tao-te-king, fondement de la pensée philosophique chinoise, où Lao Tseu invite à méditer sur le lien entre le Vide et la Vie elle-même.

Le monde perdu (par sir Arthur Conan Doyle)

Voyage au centre de la terre (par Jules Verne)

Le cycle de Mars (par Edgar Rice Burroughs)

Œuvres complètes (par Howard Phillips Lovecraft)

Le livre des merveilles (par Lord Dunsany)

Cyrano de Bergerac (par Edmond Rostand)

Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (par Sylvain Tesson)

Le héros aux mille et un visages (par Joseph Campbell)

Dictionnaire des symboles (par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant)

Tao-te-king (par Lao Tseu)

Splitscreen-review Couverture de Le monde perdu de Arthur Conan Doyle

 

Eugénie Charrière

Milan KUNDERA « L’Insoutenable légèreté de l’être »

Emmanuel CARRERE « Le Royaume »

Philip ROTH « Pastorale Américaine »

BAUDELAIRE « Les fleurs du Mal »

Gabriel GARCIA MARQUEZ  « Cent ans de solitude »

Vassili GROSSMAN « Vie et destin »

Don DELLILO « Outremonde »

GAO XINGJIAN « La montagne de l’âme »

Goliarda SAPIENZA « L’art de la joie »

Jorge SEMPRUN «  L’écriture ou la vie »

Splitscreen-review Couverture de Vie et Destin de Vassili Grossman

Gilbert Babolat

La lecture de livres dans le cadre du confinement nous amène à réfléchir à ce que sont les confins, les limites d’un espace qui nous est attribué : d’ici à là, “un peu plus loin, mais pas plus pour aujourd’hui” rajoutons-nous. Et on oublie les autres, de limites. Celles qu’on se fixe à soi-même et elles sont temporelles comme les “c’est trop long”, “je n’aurai pas le temps de finir” ou bien encore “je n’ai pas le temps de commencer”. Quel toupet, avec le confinement, on dit qu’on se lance.

On lit À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, une partie ou la totalité des sept tomes, soit près de 4000 pages. Pour se rassurer, on peut commencer même dans le désordre. Le hasard fait qu’au tome II, dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs, à la page 225 (édition de poche Folio, 1987), on s’arrête à une phrase comme “Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique ; les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l’habitude le remplit.” On relit, et on reste sous le coup, baba. Ça a interpellé, c’est sûr. Et ça peut faire remonter à loin ou pas, ce genre de phrase comme une musique, une trotteuse obsessionnelle et qu’on a désormais en tête. D’abord un tac-tac tout doux, mais pas encore badaboum, même si ça va venir ! Et le son devient plus fort. Alors d’assez loin, une œuvre revient en mémoire et on recherche dans la paperasse accumulée, quand et où on a bien pu entendre ces sons-là, à la recherche de traces.

Automne 2011 au musée des Beaux-Arts de Lyon, une exposition temporaire au deuxième étage dans la partie XXème siècle, c’était dans la première salle, faut être précis. Un collectionneur d’art, Antoine de Galbert est invité pour Ainsi soit-il. La brochure dit alors que “La sélection réunie pour Ainsi soit-il invite le lecteur à un cheminement intérieur. La confrontation de quelques œuvres anciennes choisies dans la collection du musée à des créations contemporaines, permet de mesurer l’étrange continuité des préoccupations humaines [...]” Alors ça cogne, et vraiment fort cette fois-ci : c’est l’installation Le coeur de Christian Boltanski datée de 2005. Une simple lampe dans une pièce obscure suspendue au plafond s’allume et s’éteint au gré des battements d’un cœur. Et là on a bien le son en tête, celui qui tape dans les tempes après une très forte émotion. Et on est au diapason de l’œuvre. Et on se dit que l’espace-temps entendu dans cette installation, ce sont un peu de tous ces confins qu’on a effleurés un jour, qu’on a vaguement compris, guère moins analysés, au mieux ressentis, mais rien que pour soi, rien qu’à soi parce qu’il manquait les mots, et puis souvent effarouché, on n’a pas insisté, ça peut être risqué, voire dangereux.

En ces temps de confinement, on sait que des écrivains s’y sont essayé. Ils ont visé les interstices, ce qu’il y a de temps entres ces battements de cœur, entre ces interruptions de lumière dans la pièce.

Alors en toile de fond d’À la recherche du temps perdu, sept tomes avons-nous dit, il reste de la place, arbitraire certes, mais il faut bien faire un choix, pour trois autres livres, il nous en faut dix. Eux aussi seront volumineux, mais c’est pas grave, même s’il faut du temps pour les amadouer au départ, et puis on en a ! confinés que nous sommes ! Ce seront des passions humaines, celles amoureuses qui dilatent et contractent notre notion du temps, comme le sang aux tempes qu’on sent taper lors de ces grandes émotions. Trois écrivains sont là pour dire, nous en parler. Trois livres, et enfin je les nomme : Belle du Seigneur d'Albert Cohen, Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry et Ada ou l’ardeur de Vladimir Nabokov.

Splitscreen-review Couverture de Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry

 

Irénée Rostan

- Le petit prince : À lire à tout moment de sa vie parce qu'on y trouve des choses nouvelles à chaque fois.
- Une vie sans fin de Frederic Beigbeder"N'ayant plus de prise sur le monde, il nous reste qu'un horizon individuel. Autrefois la domination était réservée à la noblesse de cour puis aux stars de cinéma. Depuis que chaque être humain est un média, tout le monde veut exercer cette domination sur son prochain. Partout."
- Guide des égarés de Jean D'Ormesson : "Nous ne savons ni pourquoi nous sommes nés, ni ce que nous devenons après la mort. Nous sommes tous des égarés."
- La Tête Ailleurs de Nicolas Bedos : "Aucun de mes amis ne saura jamais combien de fois nous faisons la chose avec ma Blonde. Une chose est sûre, grâce à Dieu et grâce à nous, nous n'avons pas besoin de faire l'amour ... pour faire l'amour"
- Fanfan d'Alexandre Jardin : "Je préférais l'espérance des caresses que des câlineries. J’espérais en espérance, certain que nous serions ainsi le premier couple à s'aimer de passion pendant un demi-siècle, à ne jamais composer avec le quotidien".
- Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges : "Pangolin : Il ressemble à un artichaut à l'envers avec des pattes, prolongé d'une queue à la vue de laquelle on se prend à penser qu'en effet, le ridicule ne tue plus.
BD :
- Un Tintin d'Hergé par ci par là.
- Une BD du Chat de Philippe Geluck toujours efficace
Autres :
- Le dictionnaires des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant : Si jamais un rêve ou une pensée étrange méritent d'être analysés ou approfondis avec quelques éléments symboliques.
- Enquête mondiale sur les tueurs en série de Stéphane Bourgoin : Une bible qui permet de s'occuper 1100 pages et de se rendre compte qu'il y a sans doute plus fou ou malade que nous.
Splitscreen-review Couverture de Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges

Jules Peyres

Futu.re ( Dmitry Glukhovsky )
Noô ( Stefan Wul )
Demian ( Hermann Hesse )
Le Loup des steppes ( Hermann Hesse )
Les Annales du Disque-Monde ( Terry Pratchett )
American Gods ( Neil Gaiman )
Le Maître du Haut Château ( Philip K. Dick )
Le Dictionnaire des symboles ( Jean Chevalier et Alain Gheerbrant )
Chroniques de l’oiseau à ressort ( Haruki Murakami )
L'Avesta

Splitscreen-review Couverture de Futu.re de Dmitry Glukhovsky

Lise Dumont

J'ai surtout opté pour des livres qui m'ont transportée et que je me sais capable de lire et relire inlassablement. Voici donc ma liste (que je juge bien trop courte !!!!) sans ordre d'importance.

1. Le petit prince de Antoine de Saint Exupery
2. Au bonheur des Dames de Émile Zola
3. Dans la forêt de Jean Hegland
4. La Passe Miroir - Les disparus du Clairdelune de Christelle Dabos
5. Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban de J.K.Rowling
6. Antigone de Sophocle
7. Ellana - Le pacte des marchombres de Pierre Bottero
8. Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi de Mathias Malzieu
9. À la croisée des mondes - Les royaumes du Nord de Philip Pullman
10. Farenheit 451 de Ray Bradbury

Splitscreen-review Couverture de Le petit prince d'Antoine de St Exupery

Lucas Brun

Mes 10 livres de confiné :
-Le Hobbit, J.R.R Tolkien
-Les lettres Persanes, Montesquieu
-Les Fleurs du Mal, Baudelaire
-La Huitième Couleur, Terry Pratchett
-Dune, la Genèse : La guerre des machines, Brian Herbert et Kevin J. Anderson
-Le crime de l'Orient Express, Agatha Christie
-Cherub : 100 jours en enfer, Robert Muchamore
-L'Etranger, Albert Camus
-Yvain ou le Chevalier au Lion, Chrétien de Troyes
-Fondation, Isaac Asimov
Splitscreen-review Couverture de Le Hobbit de JRR Tolkien

Pierre Raphael

La Nature de Ralph W. Emerson
Le désert des tartares de Dino Buzzati
Outremonde de Don Dellilo
Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé
Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche
Éthique de Spinoza
À la recherche du temps perdu de Marcel Proust (je viens de commencer donc si je pars sur une ile déserte, il faut que je finisse)
Un Roi sans divertissement de Jean Giono
Les très riches heures de l'humanité de Stephen Zweig
Le Horla de Guy de Maupassant
Splitscreen-review Couverture de Nature de Ralph Waldo Emerson

Pierre Rochigneux

- Jean Giono "Le hussard sur le toit"
- Tarkovski "Le temps scellé"
- Un atlas du monde avec illustration de paysages, d'indigènes et d'animaux exotiques, si possible avec des voiliers et des baleines dans les mers, des sirènes. Grand format. Date de parution indifférente.
- Catalogue Manufrance 1962 avec les coupons de commande.
- Catalogues de gravures et peintures de Rembrandt "La Figuration Humaine" Guillaud Éditions.
- Robert Desnos "Destinée arbitraire" en poche, avec un marque-page si possible.
- Une revue érotique un peu surannée avec poster dépliable et détachable au milieu, en bon état.
- Cervantès "Don Quichotte", traduction récente.
- Georges Orwell "1984", traduction récente aussi.
- Dictionnaire franco-... Là, longue hésitation, je ferme les yeux, je laisse ma main se poser, au hasard.Si possible, plusieurs marque-pages. Si un livre n'est pas disponible dans les libraires fermées et difficilement approvisionnées ou parce que je l'ai prêté :- Un livre de cuisine de Pierre Gagnaire ou de Régis Marcon, (avec illustrations) suivant disponibilité et hors Amazon.
Splitscreen-review Couverture du catalogue de Manufrance année 1962

Sacha Debard

L'Iliade/ L'Odyssée, Homère : l'un des mythes les plus anciens parvenus jusqu'à nous.
Le Seigneur des Anneaux, JRR Tolkien : un des univers fictionnels les mieux construits
La Bible : Pierre d'angle de la civilisation occidentale.
Mémoires d'Outre-tombe, François René de Chateaubriand : Une vie, un style, un grand homme.
Le Rouge et le Noir; Stendhal : La raison et la passion
Somme Théologique, Saint Thomas d'Aquin : Quand la spiritualité chrétienne rencontre la raison grecque.
Les Frères Karamazov, Dostoïevski : 3 frères dans un monde qui entre dans l'ère moderne.
Kubrick, Michel Ciment : Inégalable
Œuvres Complètes (sinon le diptyque La Montée du Carmel et La Nuit Obscure), Saint Jean de la Croix : Un des mystiques les plus aboutis.
Hitchcock/Truffaut : Rencontre avec l'un des monstres du cinéma.
Splitscreen-review Couverture de La somme théologique de Saint Thomas d'Aquin

Sophie Roche

À la recherche du temps perdu (Marcel Proust)
The goldfinch (Donna Tartt)
Le prince des marées (Pat Conroy)
Bel Ami (Maupassant)
Recueil des contes d’Egdar Allan Poe
Les annales du disque monde (Terry Pratchett)
Les contes fantastiques de Maupassant
L’appel de la rivière (Ketil Bjørnstad)
La promesse de l’aube (Romain Gary)
La course au mouton sauvage (Haruki Murakami)
Splitscreen-review Couverture de Le prince des marées de Pat Conroy

Stéphane Charrière

Hitchcock / Truffaut de François Truffaut
L'adversaire d'Emmanuel Carrère
Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry
À la recherche du temps perdu de Marcel Proust (petite tricherie)
Don Quichotte de Cervantès
L'immortalité de Milan Kundera
Pastorale américaine de Philippe Roth
Les récits de la Kolyma de Varlam Chalamov
La trilogie new-yorkaise de Paul Auster
Vie et Destin de Vassili Grossman
Splitscreen-review Couverture de Hitchcock / Truffaut

Thibaud Latil-Nicolas

Dix livres...

- Janua Vera de Jean-Philippe Jaworski
- l'Illiade d'Homère
- Pensées pour moi-même de Marc Aurèle
- Le grand troupeau de Jean Giono
- Ceux de 14 de Maurice Genevoix
- La promesse de l'aube de Romain Gary
- Éthique à Nicomaque d'Aristote
- La grande armée de Georges Blond
- Germinal d’Émile Zola
- Les Misérables de Victor Hugo
Splitscreen-review Couverture de Janua Vera de Jean-Philippe Jaworski

Tom Laurans

Voilà ma liste de livres dans l’éventualité d'un confinement (même si cela me semble peu probable !)

- "Scott Pilgrim" de Bryan Lee O'Malley (L'un de mes premiers comics que j'ai relu un nombre assez incalculable de fois sans jamais m'en lasser !)

- "Coraline" de Neil Gaiman (un roman pour enfant étonnamment sombre qui arrive pourtant toujours à me faire frissonner)

- "Fables" de Bill Willingham (Cette fois-ci on n'a pas peur du grand méchant loup car il s'est rangé du côté de la police dans ce comics qui réinvente toutes sortes de légendes, contes et fables)

- "V Pour Vendetta" Alan Moore et David Lloyd (Le comics légendaire du papa des Watchmen qui propose une vision dystopique de l'Angleterre face à un terroriste Anarchiste)

- "It" de Stephen King (Le célèbre clown tueur du King de l'horreur aura su me prendre aux tripes tout du long)

- "Batman: Noël" de Lee Bermejo (Parce que je ne pouvais pas ne pas mentionner le Bats dans ma liste, cette réinterprétation du conte de Scrooge dans l'univers du Chevalier noir est sublimée par des dessins splendides)

- "Le Sorceleur" d'Andrzej Sapkowski (Une histoire médiévale remplie de monstres, d'intrigues politiques et magiques et de messages contre le racisme, je n'en demande pas plus)

- "Fight Club" de Chuck Palahniuk (Si vous aimez le film, vous aimerez le livre)

- "Le Journal 3" de Alex Hirsch (Un livre complémentaire à la série Gravity Falls rempli de messages à déchiffrer et de créatures étranges)

-"L'écume des jours" de Boris Vian (De tous les livres lus durant ma scolarité c'est celui qui m'a probablement le plus marqué)

Splitscreen-review Couverture de Scott Pilgrim de Bryan O'Malley

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